C’est dans la salle du Laaps’Art pleine que Jean Touyarou a initié les spectateurs au patrimoine architectural de la région, le jeudi 19 décembre.
Dans nos contrées rurales plusieurs types de maisons existent. C’est le résultat du savoir faire, de l’ingéniosité, et du principe du « circuit court ». à l’époque, nous faisions avec ce que l’on avait à proximité. Les participants ont bien compris pourquoi la maison du Vic Bilh (avec son fronton), la maison de la région de Salies de Béarn (« la clouque »), la maison des vallées de montagne sont toutes différentes et originales. Ces principes de bon sens ne veulent pas dire que l’on ne montre pas sa richesse (quand elle existe) au travers de multiples exemples : sculptures, inscriptions, callades, portails monumentaux,…
Mais les temps changent, les villes grandissent, les villages se dépeuplent, et l’habitat traditionnel périclite, proche parfois de la disparition. Jean Touyarou, s’interroge sur l’avenir de ce patrimoine. « Pouvons-nous encore sauver ces maisons typiques et leur style, comme les Bretons ou les Basques l’ont parfois fait ? » Les questions et les discussions d’après conférence montrent que le sujet a marqué et interrogé.
Jean Touyarou et Jean Pierre Lafon Manescau, l’organisateur de la conférence, s’interrogent.
Le public était présent pour cette conférence
